Quels sont les critères et indicateurs du Processus de Montréal?
L'industrie des produits forestiers est véritablement un écosystème d'industries qui sont symbiotiques les unes aux autres en vertu d'un produit commun :
Bois.
En tant que l'une de nos plus grandes ressources, les pays du monde ont reconnu que le bois représente notre ingéniosité dans la construction, la mise en forme et l'expérimentation pour construire de nouvelles structures et technologies.
Ils ont également reconnu la valeur des forêts et que la gestion durable de ces forêts est un élément important du changement climatique et de notre survie. À cette fin, l'un des outils les plus récents développés pour surveiller la santé et la conservation des forêts est le Critères et indicateurs du Processus de Montréal.
Dans cet article de blog sur les emballages de Nature, nous examinerons le C et moi de Montréal et en apprendrons un peu plus sur leur origine et leur utilisation en tant qu'outils.
L'origine du processus de Montréal
Le titre officiel est le Groupe de travail du Processus de Montréal sur les critères et indicateurs de conservation et de gestion durable des forêts tempérées et boréales, et ils ont été dérivés de la Principes forestiers de Rio qui a été développé par les Nations Unies en 1992 en tant que document juridiquement non contraignant qui a formulé des recommandations sur la gestion et la conservation durables des forêts.
Ces principes et leur vision des pratiques durables comme étant vitales pour la préservation des forêts dans le monde ont été parmi les premiers à s'attaquer à ce que les pays connaissaient en matière de déforestation et de surexploitation forestière.
Ils sont devenus le catalyseur du groupe de travail qui a commencé à codifier ce qu'était la gestion durable et comment elle serait surveillée par le biais des critères et indicateurs du Processus de Montréal.
En 1995, ces critères et indicateurs ont été formellement acceptés par ces dix pays :
- Argentine
- Australie
- Canada
- Chili
- Chine
- Japon
- Corée
- Mexique
- Nouvelle-Zélande
- La fédération Russe
- États-Unis
- Uruguay
Il a été déterminé que ces pays représentent :
- 90% de forêts tempérées et boréales (y compris tropicales) du monde
- 58% des forêts plantées du monde
- 49% de la forêt mondiale en général
- 49% de la production de bois rond dans le monde
- 31% de la population.
Les critères et leur objectif
Comme mentionné, les critères ont été conçus comme des outils pour évaluer les composantes importantes de la gestion durable des forêts et fournir une structure pour quantifier et qualifier la valeur et les conditions des forêts dans le monde.
Leur principe de base est de considérer les forêts comme des écosystèmes qui fournissent un cadre complexe d'avantages environnementaux et socio-économiques pour les populations du monde entier. Les critères et leurs indicateurs ultérieurs servent de lignes directrices pour le suivi et l'évaluation des tendances nationales de l'état et de la gestion des forêts.
Il y a sept critères qui forment la base du processus :
- Conservation de la diversité biologique
- Maintien de la capacité de production des écosystèmes forestiers
- Maintien de la santé et de la vitalité des écosystèmes forestiers
- Conservation et entretien des ressources en sols et en eau
- Maintien de la contribution des forêts aux cycles mondiaux du carbone
- Maintien et amélioration des avantages socioéconomiques multiples à long terme pour répondre aux besoins des sociétés
- Cadre juridique, institutionnel et économique de la conservation et de la gestion durable des forêts
et chacun de ces critères a plusieurs indicateurs qui mesurent ou décrivent les critères, qui peuvent inclure des pratiques quantitatives et/ou descriptives comme la planification forestière ou l'investissement dans les ressources naturelles par les pays.
Au début, il y avait en fait sept critères et soixante-sept indicateurs, mais au fil des ans, le processus, les critères et les indicateurs ont été revus pour s'assurer qu'ils restent pertinents et/ou mis à jour en fonction des nouveaux facteurs de la gestion durable des forêts. Ceci est important car le Processus et les Critères de Montréal ne sont pas des normes ou des règlements contraignants et doivent permettre une interprétation commune.
Ils n'ont pas été créés pour mesurer si la durabilité a été atteinte. Ils ont été créés pour fournir un cadre commun permettant aux pays d'avoir des discussions efficaces sur la façon dont chacun des pays participants peut travailler ensemble pour atteindre les objectifs communs de la gestion durable des forêts.